Fabienne et Christian nous ont accueilli.e.s chez eux pour le 1er atelier de la phase "programmation" animé par notre AMO/AMU Florence d'"Echos Habitants".
phase programmation ? Kesako ?
A la nôtre !
Avant de vous en dire plus, une petite pause célébration s'impose.
- Quoi ? Encore ? mais vous ne faîtes que ça ! Et cette fois c'est pour quoi ?
- Eh bien cela fait 1 an quasiment jour pour jour que nous avons commencé notre programme d'accompagnement avec Florence. Et vu le chemin parcouru en si peu de temps, on a l'impression que ça fait bien plus longtemps ! Notre bébé a grandi très vite, ses jambes ont pris de l'assurance et de la stabilité. Il est maintenant capable de souffler fièrement sa 1ère bougie !
- C'est pas faux ! Alors ok ! B O N A N N I V E R S A I R E C A N O P ' I L O T ! ! ! ! !
Demandez le programme !
Revenons à nos histoires de phases. Petit rappel en image pour ceux qui n'ont pas suivi !
La phase de structuration est terminée, même s'il reste quelques chantiers en cours.
Nous avons donc initié la phase programmation. L'objectif est de construire le projet d'un point de vue MO (Maîtrise d'Ouvrage), en transformant nos marqueurs architecturaux issus de la phase 1 en visualisations concrètes.
somnambulisme ?
Cela peut se résumer en 2 mots : "rêve éveillé".
Pour cela, nous devions décrire le cheminement d'une visite virtuelle dans notre futur lieu de vie (le rêve) tout en gardant à l'esprit les marqueurs et les contraintes réglementaires (éveillé).
Exercice très déroutant, car il conduit à de multiples problématiques. Par exemple celle-ci : comment séparer la salle commune du reste des appartements privés, et éviter les nuisances sonores, tout en conservant une emprise minimale au sol ?
Ce critère d'emprise minimale est une priorité dans le projet, car d'une part elle est un de nos marqueurs architecturaux et d'autre part, elle est une contrainte physique liée à la nature argileuse du terrain.
Ça va jamais rentrer !
A ces problématiques s'est ajoutée une autre source de confusion : la tendance naturelle à vouloir se substituer au travail de l'architecte, en se disant : "ça ne va jamais rentrer sur le terrain", ou "ça va coûter trop cher". Alors que nous devons nous attacher aux usages et aux fonctions, aux parcours et aux ambiances, en les positionnant les uns par rapport aux autres.
Du moins dans un 1er temps.
Florence a bien perçu ces difficultés. Elle a donc sorti de son chapeau un outil mieux adapté, vidé de toute notion de plan et de m², mais symbolisant les usages et les fonctions par des ronds de couleurs. Et là, nous avons pu avancer.
A nous de jouer !
Prochain atelier : 14 septembre. Cela laisse le temps à chaque participant.e de s'approprier l'exercice et de le refaire chez soi. A vos cercles de couleurs !
Un grand merci à Fabienne et à Christian qui ont été comme toujours aux petits soins pour nous tout au long de la journée. Journée qui d'ailleurs est encore passée à toute vitesse avec cette sensation de frustration bien connue désormais.
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