Catherine
La vie associative a toujours été très présente dans notre vie familiale, avec des engagements variés, liés aux enfants, aux loisirs, etc..
Il y a quelques années, nos enfants ayant pris leur envol, j'ai éprouvé un grand besoin de changement et d'évolution de notre mode de vie.
La rencontre avec Ecolieux 72, au bon moment, nous a permis la découverte d'une autre façon d'habiter et de vivre ensemble.
Et nous voilà partis pour un beau projet, la création d'un lieu de vie que nous souhaitons ouvert, accueillant, respectueux, pour l'épanouissement de tous,
Vivre dans un habitat participatif, c'est mettre les relations humaines au cœur de notre quotidien en partageant un lieu dont l'implantation et la conception architecturale permette une parfaite accessibilité à tous et favorise la mixité générationnelle et sociale, où chacun trouve sa place.
En avant pour cette belle aventure humaine!
Gilles
En fait, la notion d'habitat participatif n'est que le prolongement logique de la vie associative dans laquelle je baigne depuis l'âge de 16 ans .
Une autre façon de concevoir notre vie, entourés d'amis-voisins avec qui tout peut être possible : partage de multiples activités et de rencontres, dans un habitat innovant, économe, sobre et agréable à vivre .
Hélène
J’ai 63 ans et suis à la retraite. J’habite le Mans depuis 06/2023 et vient de la région Parisienne. Je voulais déménager, être plus proche de la campagne tout en ayant les avantages d’une ville et n’être pas trop loin de Paris (1h en TGV). Le Mans est idéal.
Je me suis intéressée auparavant à d’autres manières de vivre à ma retraite, Finalement l’habitat participatif intergénérationnel s’est imposé :
Vivre plusieurs générations ensemble tout en étant chez soi. Echanger, partager avec ses voisins ses co-habitants et être ouvert sur le quartier, la ville, en proposant diverses activités.
Pour des raisons de santé, je devais déménager rapidement. Le Mans était accessible en terme de loyer. Par contre, pas d’habitat participatif où je n’avais qu'à déposer mes valises. Mais un Projet « CANOPILOT ».
Je n’en ai pas trouvé de déjà construit et répondant à mes diverses exigences. J’ai rencontré Catherine, à l’initiative du Projet, puis le groupe fin mars 2023 et ai décidé de me lancer dans cette aventure.
J’ai trouvé un très bel appartement au Mans ( le même jour que ma rencontre avec Catherine, j’avais mutualisé les 2 RDV) .
A bientôt peut être !
Maryvonne
Doyenne du groupe, je suis attirée par un habitat participatif intergénérationnel : je recherche des rencontres et des échanges bienveillants et la stimulation par les jeunes est très importante.
Je suis attirée par l'écologie ; je fais mes cosmétiques maison, je cuisine des plantes sauvages que je ramasse lors de mes randonnées.
Pour moi, il est important que le projet de Canop'Îlot soit écologique et sobre en énergies.
Anne-Marie
Aînée de 3 enfants, fille d’instituteur secrétaire de mairie dans un tout petit village en Beauce, nous vivions à l’école.
Après 3 années d’études à l’hôpital Necker, je suis arrivée au Mans par hasard, pour le travail, les postes d’ergothérapeutes étaient plutôt rares à l’époque.
Quand je suis arrivée à la retraite, j’ai proposé mes compétences à mon syndicat pour installer une permanence travail et handicap, dans ce cadre, je représente mon syndicat au conseil d’administration de Cap emploi Sarthe. Je représente aussi mon syndicat au CESER. En plus de la plongée et de la dentelle aux fuseaux, je suis active aux «Fourmis Sarthoises » épicerie associative coopérative qui cherche le plus possible à fonctionner avec des fournisseurs locaux.
L’idée d’habitat participatif a germé à la vision d’un documentaire sur la maison des Babayagas à Montreuil. Le principe d’avoir un logement indépendant et vivre en collectif m’a séduite. C’est aussi une façon de renouer avec l’ambiance du tout petit village de mon enfance. Partage, entraide, et vivre le plus écologiquement possible.
Thérèse était co-fondatrice de l’association Ecolieux72, moteur de la promotion de l'habitat participatif en Sarthe.
Elle avait intégré le groupe « Canop’îlot » en 2023, avec l'intention d'y vivre avec sa soeur Antoinette. Elle a fait évoluer le projet vers le "bien vieillir".
Thérèse nous a quittés le 12 Janvier 2024